De combien sont les bonus et malus écologique pour les voitures ? 

Le système du bonus/malus écologique s’applique à toutes les voitures, et concerne notamment les véhicules de société. C’est donc un paramètre à ne pas négliger dans la gestion du parc automobile. Que prévoit la loi pour les véhicules achetés en 2017 et quelles sont les évolutions à venir en 2018 ?

Le bonus écologique pour les véhicules les moins polluants

Les véhicules émettant moins de vingt grammes de CO2 par kilomètre (ce qui correspondant aux voitures électriques) bénéficient d’une prime de six mille euros, dans la limite de 27 % du prix d’achat. Ce bonus ne devrait pas être modifié en 2018. Il concerne tous les véhicules, quel que soit leur prix d’achat : cela s’applique donc même sur des berlines haut de gamme comme une Tesla modèle S (la proposition émise par certains fin 2016 d’en exclure les véhicules les plus onéreux n’a pas été retenue). Le choix d’un véhicule électrique pour un véhicule de société offre ainsi un attrait économique supplémentaire à celui de l’économie de carburant, et ce d’autant plus que l’autonomie limitée n’est pas toujours un obstacle pour des voitures qui sont souvent utilisées sur une zone géographique limitée.
Les véhicules émettant entre vingt et un et soixante grammes de CO2 par km, c’est-à-dire certains véhicules hybrides rechargeables, ont droit à une prime de mille euros en 2017. Ce bonus écologique devrait être supprimé en 2018.

Le malus écologique pour les voitures les plus polluantes

Les véhicules achetés en 2017 et émettant plus de 126 grammes de CO2 par kilomètre sont pénalisés. Le malus écologique va de cinquante euros (pour 127 grammes par km) jusqu’à dix mille euros (à partir de 191 grammes par kilomètre).
Les véhicules achetés en 2018 seront soumis à un barème plus sévère : le malus écologique débutera dès 120 grammes par km (et sera alors de cinquante euros) ; le montant maximal sera désormais de dix mille cinq cents euros (toujours à partir de 191 grammes par kilomètre).
L’importance de ces montants rend essentielle leur prise en compte dans la gestion du parc automobile. Par ailleurs il est à noter que les véhicules les plus polluants peuvent être interdits de circulation dans certaines zones (grandes villes), notamment en cas de pic de pollution : la géolocalisation de véhicules permettra de s’assurer que les salariés respectent bien ces zones d’exclusion.

La saine gestion du parc automobile d’une société implique ainsi de prendre en compte l’impact financier du bonus/malus écologique lors du choix d’un véhicule de société. La géolocalisation de véhicules offre quant à elle un meilleur suivi de l’utilisation effective des voitures.