Voiture autonome : nouveau gisement de data en vue pour les constructeurs

Quelques mois se sont écoulés depuis la mise en place du règlement général sur la protection des données. Mais qu’adviendra-t-il des données qui seront générées au sein de nos futurs véhicules autonomes ? De quelles façons ces informations et data recueillies seront exploitées et dans quelles limites ?

L’exploitation des data par les constructeurs

Aujourd’hui, nous ne sommes plus sans savoir que le futur de la mobilité se fera au travers des véhicules autonomes. Cette technologie qui mobilisera en grande partie un service de géolocalisation interconnecté avec son environnement et les autres véhicules est un nouveau filon a exploité pour les constructeurs.

Sur nos téléphones portables et autres objets connectés, les services de géolocalisation sont des ressources extrêmement rentables pour les entreprises de l’IT. Aujourd’hui même, des organisations comme JC Decaux ont déjà pris le virage et ont participé au financement des Velibs pour pouvoir exploiter les données des cyclistes parisiens pour optimiser les emplacements publicitaires. Bien que ces deux roues ne soient pas équipées d’un service de géolocalisation, JC Decaux est capable d’appréhender le comportement de ses utilisateurs en fonction des différentes stations Vélibs.

L’impact des data sur notre quotidien

Les utilisateurs n’en ont peut-être pas encore conscience, mais la quantité d’information générée grâce au système de géolocalisation d’un véhicule autonome sera si importante que ces constructeurs pourront facilement anticiper nos déplacements, s’associer avec des entités publicitaires pour nous vendre divers produits et services.

L’avantage de cette technologie controversée est qu’elle offrira l’opportunité aux utilisateurs d’accéder à un service de mobilité simple et propre à un coût réduit puisque les constructeurs n’auront plus besoin de vendre leurs véhicules, mais de les mettre à disposition à ces derniers. C’est donc un nouveau portail de richesse qui s’ouvre à eux !
Mais à époque où la méfiance envers la data se fait de plus en plus grande, aurons-nous encore l’envie, dans un futur proche, de continuer de donner à ces entreprises notre géolocalisation ?